Cinq auvergnats qui s’emploient à électrifier leur musique traditionnelle, forcément ça ouvre des perspectives imprévues, et on aboutit à une troisième forme hybride qui n’est pas de la musique trad mais s’éloigne des poncifs électroniques. Des boucles mélodiques qui se développent, des rythmes instables, des instruments (bourdons, cabrette, banjo) aux sonorités tantôt nasillardes, tantôt saturées… on aboutit à un psychédélisme hypnotique où l’intensité naît de la répétition, évoquant un improbable krautrock sans âge. Super Parquet s’inscrit tout compte fait dans la lignée des ces expérimentateurs qui mettent en lumière le lien qui unit les musiques de danse répétitives, qu’elles soient traditionnelles ou contemporaines. Sous forme de bals enragés ou de concerts qui transpercent, SuperParquet vous mène vers la catalepsie.